28.6.07

N O U V E A U : Visite de chantier : Médiathèque municipale de Carnoux

Allez on va essayer de reprendre sur ce site les annonces de visites de chantier organisées par le Syndicat des Architectes - 13... http://www.sa13.org/

La Médiathèque municipale de Carnoux, le samedi 30 juin à 10h30...



Médiathèque municipale, aménagement des abords et parking, Carnoux en Provence. 2004-2006, projet lauréat. Mission complète
Coût des travaux : 2 224 000 € HT Surface : 721 m2 SHON. Terrain abords, parking : 3000 m2 Programme : salles de lectures, heure de conte, musée “salle de mémoire”, salle polyvalente et parking. Date achèvement bâtiment : 2006. Date achèvement mobilier et espaces vert : 2007.

Maître d’Ouvrage : Mairie de Carnoux en Provence
Maîtrise d’Oeuvre : atelier Fernandez & Serres, Architectes mandataires BET : Sudéquip Aix-en-Provence Assistants : S.Pons, G. calas, C. Murat, Y. Damiani. Photographies : atelier Fernandez&Serres Maquette : LMA (Champigny sur Marne)

27.6.07

Et hop, y a plus de métro !

Ainsi, la Mairie a trouvé la réponse pour répondre aux critiques sur le tracé du tram qui double parfois celui de métro... Effacer les lignes de métro du plan !!!
Allez rendez-vous dans 2 jours...

L’abbaye décryptée

A compter du 29 juin prochain, l’abbaye du Thoronet sera le cadre d’une exposition sur le travail de l’architecte portugais Álvaro Siza intitulée “Le parcours et l’œuvre”. Après John Pawson l’an dernier (cf. l’Urbain du 12 mai 2006), la Drac et la Maison de l’architecture et de la ville Paca renouvellent leur expérience : confier à un architecte de renom une “lecture” de l’abbaye cistercienne.
“Se servir de l’abbaye du Thoronet comme d’un lieu de référence et un lieu d’accueil en même temps” . Monique Reyre, conseiller pour l’architecture au sein de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), insiste particulièrement sur la notion de “confrontation ”, intimement liée au projet de départ quand la Drac et les Monuments historiques (à travers l’abbaye du Thoronet) ont voulu créer une exposition annuelle dans l’abbaye (voir l’Urbain du 12 mai 2006 sur la première expérience avec l’architecte anglais John Pawson). Confrontation inévitable car “dans un lieu comme celui-là”, aussi fortement marqué par sa conception architecturale, “aucun architecte contemporain ne peut simplement montrer ses réalisations” . A l’inverse, donc, d’une exposition classique où l’exposant se donnerait à voir, ici, dans l’abbaye, il est obligé de se confronter, de mettre sa pratique en question face à l’énorme présence du bâtiment. “Lorsque nous avons proposé ce challenge à Álvaro Siza, actuellement un des plus grands architectes au monde, il ne connaissait pas le Thoronet. Il est venu, il a réfléchi et a donné son accord assez vite. La proposition qu’il nous a faite n’était pas du tout celle que nous attendions” . L’architecte propose de repenser le parcours d’un visiteur dans l’abbaye, de “retrouver l’authenticité de la pénétration dans ce bâtiment” . Ainsi, il recrée une relation nouvelle et inattendue “qui redonne tout son sens à la présence de l’homme dans l’abbaye” . Pendant tout l’été, et même un peu au-delà, on pourra expérimenter ce nouveau parcours. L’architecte portugais et l’abbaye cistercienne se répondent tout au long de ce parcours dévoilant une trace de la personnalité de l’architecte.
Habitué à s’exprimer essentiellement par le dessin, Álvaro Siza a repéré en premier lieu la cohérence et la simplicité du bâtiment cistercien qui avait déjà impressionné, entre autres, Le Corbusier ou Fernand Pouillon. La fonctionnalité extrême de l’abbaye évoque pour lui la complémentarité de la forme et de la fonction plutôt que l’aliénation de l’une à l’autre. Intitulée “Le parcours et l’œuvre”, l’exposition est, en quelque sorte, la première œuvre d’Álvaro Siza en France. Arrivé au Thoronet à la fin de l’été 2006, l’architecte est impressionné par la manière dont le bâtiment fonctionne : les entrées, le rapport avec le monde extérieur, la hiérarchisation des tâches à l’intérieur de la communauté des moines, le parcours de l’eau. Il cherche à retrouver l’approche originelle du bâtiment. Le parcours qu’il propose révèle l’organisation parfaite, la cohérence rigoureuse entre les espaces du monastère et la vie quotidienne de ses occupants jusqu’au dernier jour de leur vie. Ce faisant, il montre magistralement le rapport de la forme à la fonction et en fait surgir l’harmonie. Son travail a consisté à choisir et à déplacer, de manière extrêmement calculée, quatre éléments en bois, en marbre et en fer, jalons d’une visite de l’abbaye sur les pas des moines du XIIe siècle. Un itinéraire “dérobé” permet au visiteur, ainsi guidé par un expert, de saisir littéralement le sens (la signification aussi bien que l’orientation) d’une architecture au service d’une pratique.
L’exposition proposera aussi une série de photographies retraçant l’œuvre d’Álvaro Siza. Le Centre des monuments nationaux, la Drac Paca et la Maison de l’architecture et de la ville (MAV) Paca à Marseille sont les coproducteurs associés de cette manifestation dont le commissaire est Dominique Machabert. Journaliste, auteur, intervenant à l’École d’architecture de Clermont-Ferrand et spécialiste du Portugal, celui-ci a rencontré çlvaro Siza dans les annnées 80. En 2002, il a traduit et publié un recueil de textes et de dessins de Siza intitulé Des mots de rien du toutf . En complément de l’exposition, un ouvrage édité par les Éditions Parenthèses témoigne des journées passées par Álvaro Siza à l’abbaye et un DVD, coproduit par la MAV et les Productions du EFFA suit l’architecte dans sa découverte et son analyse du Thoronet. Le 28 juin prochain à 17 heures, Álvaro Siza sera présent en avant-première au Thoronet pour échanger et répondre aux interrogations des visiteurs sur son intervention. Sa présence conforte la réussite de l’événement et ancre la manifestation dans une continuité. On attend désormais la troisième édition dans ce qui sera, selon le mot de Monique Reyre, “le lieu emblématique de la région qui accueille une fois par an l’architecture internationale”.
Alain Ginésy et Georges Vermont - L'Urbain




Pratique :

Abbaye du Thoronet, 83340 Le Thoronet
- Le 28 juin à 17 h : rencontre avec Álvaro Siza.
- Du 29 juin au 30 septembre : tous les jours de 10 h à 18 h 30 (dimanche : fermé entre 12 h et 14 h)
- Du 1er au 31 octobre : du lundi au samedi de 10 h à 13 h et de 14 h à 17 h, le dimanche de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h. - Tarif : 6,50 € (réduit 4,50€, groupe : 5,30 €, gratuit pour les moins de 18 ans et les étudiants en architecture)
Tél. : 04 94 60 43 90, http://www.monuments-nationaux.fr/

25.6.07

"Je savais pas qu'ils avaient le tram à Bagdad..."

A cinq jours de la mise en service du tramway dans les rues de Marseille, on peut entendre de véritable perles aux comptoirs... "C'est officiel ! " Au moins dans le bouche de cet amateur de panaché repéré dans un bar d'Arenc. Pour son premier mois en service, le tramway "fera au moins dix morts. Pas un de moins, c'est sûr. On l'entend pas ce tram. L'autre jour, aux Cinq-avenues, j'ai failli me faire tuer. Et c'étaient que des essais. Quand ils y seront vraiment ça va être pire qu'à Bagdad."Silence dans les rangs où on acquiesce poliment en jetant un oeil sur la ligne de flottaison de la mousse sur la bière. Puis cette réflexion qui tombe. "Je savais pas qu'ils avaient le tram à Bagdag".

23.6.07

Homérique

Le chantier du tramway a été, de l’aveu même de Charles Bové, l'architecte du projet, parsemé de batailles homériques avec les riverains. Parmi celles qu’il a fallu mener dès le début figure le choix d’emprunter le boulevard Longchamp plutôt que le boulevard de la Libération. “Deux ans de travaux sur le boulevard de la Libération auraient entraîné la mort des commerces déjà très fragilisés alors que le passage par le boulevard Longchamp permet une renaissance de cet axe à l’architecture homogène et de qualité.

30000 euro... suite et fin !

Rappellez-vous il y a quelques semaines nous nous indignions sur la création d'une sombre merde par le CAUE-13 : http://ma-buse.blogspot.com/2007/02/30-000-euro.html


"ou comment le CAUE des Bouches-du-Rhône fait la promo de l’architecture contemporaine (son job…) en utilisant les moyens les plus modernes… Un petit malin en communication a réussi à vendre aux couillons du CAUE l’idée géniale de créer une chaîne de télé sur l’Architecture régionale.
Sur
http://www.archi-tv.com/index_pc.asp , pour illustrer la vivacité d’une création architecturale régionale vivante, dynamique et contemporaine, les créateurs de cette chaîne n’ont rien trouvé de mieux que de présenter un projet quelconque dans une municipalité qui élève une marina kitsch au rang de monument essentiel de l’histoire de l’architecture.
Finalement, les nullards du CAUE se révèlent. Leur vision de l’architecture n’est que réhabilitations et néovernacularisme faussement provençal sans ambitions, sans culture, sans curiosité mais avec des moyens, puisque ce sont quand même 30 000 euro qui ont été dépensés pour cette sombre merde ! "


Aujourd'hui c'est avec une certaine joie que nous apprenons que les délires audiovisuels du président du CAUE ont été réduits à néant ! On parle même de remboursement des sommes investies...
Victoire !

20.6.07

Exposition : Architectures de la reconstruction à Marseille : le quartier du Vieux Port

La destruction du quartier du Vieux Port par les troupes d’Occupation constitue l’un des épisodes qui ont le plus marqué la mémoire collective des Marseillais, notamment du fait des rafles et des déportations qui l’ont accompagnée. Mais ce geste brutal –proprement inhumain– s’inscrit aussi dans un processus de rénovation urbaine entamé bien avant la Seconde Guerre mondiale et qui s’est poursuivi jusque dans les années 1960. Après un demi-siècle de purgatoire, les opérations de reconstruction menées en France dans l’immédiat après-guerre sont l’objet d’un nouveau regard, attentif et valorisant.
La reconstruction du quartier du Vieux Port, principale opération de ce type à Marseille, reste attachée au nom de Fernand Pouillon, même si la réussite du projet réside en fait dans la conjonction des efforts d’un grand nombre d’architectes, parisiens ou locaux. Les grands enjeux de l’aménagement de la ville, les modalités de la reconstitution du quartier du Vieux Port entre projet collectif et paris individuels, l’émergence dans un contexte conflictuel d’une « Ecole de Marseille » sont autant de fils conducteurs que déroulera cette exposition, cinquante ans après l’achèvement des travaux. Exposition conçue par l’Institut culturel de la Méditerranée. Commissariat : Jean-Lucien Bonillo, professeur à l’Ecole d’architecture de Marseille- Luminy, avec le concours de Richard Bisch, architecte, et de Joël Biletta, photographe (Studio Regard).
A noter
Aux Archives Départementales du 2 juin - 11 août Du lundi au samedi de 10h à 18h - Entrée libre
En complèment de cette exposition, les ABD programment une conférence : - le mardi 19 juin, J.-L. Bonillo présentera les principaux acteurs de la reconstruction du quartier.

Marseille confisquée, Marseille mystérieuse, Marseille interdite mais Marseille libérée... bientôt !

Votre blog préféré soutient L'HEBDO. dans son combat pour rendre aux marseillais ces lieux aujourd'hui interdits : la digue au large, les quais du Vieux-port, les forts, la plage des Catalans et la Bonne mère le soir... allez Jean-claude encore un effort !
... à suivre !

16.6.07

Marseille, ville d'art et/ou de chantier ?

Une façade intérieure devenue extérieure, à Marseille peut-être, quartier du Rouet ou ailleurs; un lieu, un morceau de ville en requalification, un chantier ou une oeuvre d'art ? Et déjà parait-il des galeries s'intéressent à la chose...


14.6.07

Marseille : scandale en préfecture pour l'attribution de logements HLM

Trois personnes mises en examen et écrouées, dont un fonctionnaire et une voyante
C'est une affaire "à la marseillaise" qui, loin de venir nourrir la légende, agrémente depuis quelques jours la chronique locale. Elle mêle un agent de la préfecture aux méthodes dévoyées, en poste au service des logements, une voyante au gros relationnel et une poignée de petites mains qui servaient de rabatteuses. L'employé indélicat proposait l'octroi de logements HLM contre espèces sonnantes et trébuchantes. 1500 € pour un appartement, 2000 € pour une villa HLM, car il existe bien des villas HLM à Marseille. Déçus par les délais d'attente, certains Marseillais avaient fini par marcher dans la combine. Depuis trois ans, l'agent de préfecture encaissait ainsi régulièrement. Selon nos sources, ses revenus complémentaires lui permettaient de ne pas dépenser un centime de sa paie. "Si vous voulez que le dossier avance, il faut donner", conseillait-il à sa "clientèle". Certains, pourtant, comme cette mère célibataire, ont payé, donné leur préavis de départ. Ils n'ont parfois rien obtenu. Pour parvenir à ses fins, l'agent "ripou" s'était attaché les services d'une voyante, âgée de 71 ans, qui lui servait d'intermédiaire. Elle avait l'avantage de jouir d'un gros relationnel et lui envoyait les clients tout en percevant sa commission. Les investigations, confiées à la Division économique et financière de la police judiciaire, ont démarré par des écoutes téléphoniques posées sur la ligne d'une autre complice, suspectée de se livrer à des escroqueries aux organismes de crédit. C'est en enquêtant sur elle que les policiers ont tiré le fil qui allait conduire à la corruption. Elle aussi téléphonait à la voyante pour lui adresser des "clients". Elle prenait également sa commission. Parmi les "rabatteuses" figurait une ex-fonctionnaire municipale en maladie, qui avait pour mission de faire patienter les gens. En deux ans, elle aurait perçu 4000 euros. Une autre fonctionnaire municipale a été entendue par la police. Au total, une centaine de personnes seraient passées par ce canal, bien que le nombre de "dossiers aboutis" soit évalué à ce jour à une quinzaine. La voyante et la femme escroc aux organismes de crédit ont été mises en examen et écrouées mardi, l'agent préfectoral devait l'être hier soir dans le cadre d'une procédure ouverte pour "escroquerie, faux, corruption active et passive". L'instruction de la juge Carole Sayous pourrait connaître de nouveaux développements. Interrogé hier, Bernard Squarcini, le préfet des Bouches-du-Rhône par intérim, a indiqué qu'il avait demandé une "mission technique", afin de "cerner les failles du système", de "mettre en place des procédures pare-feu" et "d'éviter la récidive".
Par Denis Trossero ( dtrossero@laprovence-presse.fr )


Marseille, fin de chantier...

J-10 avant l'ouverture du tram. Une petite balade à l'Est de la ville pour découvrir des nouvelles voies...






En revanche si le chantier du tram touche à sa fin (j'ai encore du mal à y croire !), celui de la L2 traîne encore et encore...







13.6.07

Möbius - à court d'histoire...

On a retrouvé l'association agitatrice d'architecture et de ville du coté de Montpellier dans le cadre de la manifestation JEU DE COUR qui se déroule à Montpellier du 14 au 17 juin 2007 pendant le FESTIVAL D'ARCHITECTURES VIVES.

Une ville, un écusson, des hôtels particuliers, des cours intérieures inexplorées, de jeunes architectes et artistes...
Une invitation au voyage au coeur de l’architecture écrite et réécrite. Des jeux de cours à parcourir, voir, revoir, méditer, toucher, ils invitent à questionner l’espace. De nouvelles règles de jeu pour un temps court qui laissera les installations prendre place dans l’espace. Elles dialoguent avec le patrimoine environnant et s’offrent aux questionnements des visiteurs.

La modernité et la contemporanéité vues comme parties de l’histoire. En effet la création contemporaine ne peut faire fi de la culture et des traces du passé. Mais a contrario, prendre en compte le patrimoine ne peut signifier de figer les lieux et d’exclure une approche contemporaine de l’architecture. Cela nécessité simplement de faire avec conscience et respect du site dans lequel une intervention doit prendre place tout en s’inscrivant dans une attitude résolument prospective et réactive.


Et donc dans la cour de l'Hôtel de Belleval, Place Canourgue, Möbius (vanessa Peleszko + audric Menu + fayçal Abed) s'active :
« Adossé au mur crasseux, César contemplait ses mains noircies par l’encre des billets, il était temps que ce jeu s’arrête »; « Dévalant l’escalier, Etienne fuyait, pris à son propre jeu, il couraitmaintenant pour sauver sa peau… »; « Le jeu n’en valait pas la chandelle. Après avoir claqué la porte, Myriam décida de mettre fin à cette aventure… »; « Il bluffe ! Putain, il bluffe ! Je payais pour voir... »

Autant d’histoires, de jeux, de faits divers… le temps d’une installation ces brèves de cour se superposeront. A tout moment, à tout endroit, des scènes peuvent prendre vie. Comme la mémoire d’un lieu, rien n’est lisible au premier regard. Depuis différents points de vue, levisiteur découvrira des silhouettes qui révèleront les jeux des lieux. La déambulation se fera à travers une cour déstructurée par des taches colorées. Les anamorphoses s’installent, patchwork de couleurs ou tableaux théâtraux.

Pendant ce temps là, à Marseille, on a le droit à un festival de vaches !

Quelle est la ville déjà qui veut devenir Capitale de la Culture en 2013 ? M...

12.6.07

Portfolio by DMS

Dans la famille des massilia designers, je voudrais le photographe. DMS nous envoie aujourd’hui une présentation de son travail et de son site web, qui est un flickr à lui seul (utilisation des tags, design, ergonomie). Un super portfolio, qui classe par thèmes, années et villes (paris, sao paulo, rio, berlin, hamburg, marseille) des images d’urbanisme, de graphisme, de street-art...
"Si ma formation d’architecte me pousse à utiliser les espaces de la ville, je ne suis pas pour autant un photographe d’architecture. Ce qui m’intéresse dans l’espace urbain, c’est justement ce qui n’est pas Architecture. Ce sont les éléments parasites (...). Ils appartiennent plus à la rue qu’à l’architecture. "

11.6.07

10 ans !

Lors d'une rencontre avec Jean-marie Duthilleul (AREP), une petite indiscrétion nous apprend que finalement la gare St-Charles ne sera pas finie cet été (on s'en saurait douter !) mais fin octobre !!! D'ailleurs, on ne sait même plus quand ce chantier a commencé !
Allez pour ne pas rester sur une note négative sur le plus lent-long-gros chantier marseillais, une petite phrase de JMD : "La création ou l'aménagement d'une gare, c'est toujours un projet partenarial. Tous les responsables, élus locaux, départementaux et régionaux sont autour de la table avec la SNCF et Réseau Ferré de France. Tout cela est source d'expressions et d'exigences apparemment contradictoires. C'est à ce moment qu'émerge la nécessité du projet qui prend en compte ces exigences, et fédère les énergies. Si les gens ne parviennent pas à s'entendre sur une vision commune, on aboutit à la juxtaposition des solutions et à des espaces découpés en périmètres administratifs dissociés. Le résultat est catastrophique pour le voyageur, pour qui tout devient illisible. A l'inverse, c'est très compliqué de faire simple pour l'utilisateur, parce que tout le monde doit accepter de participer à un projet commun. A Marseille, par exemple, nous avons réussi cette équation : fin octobre, la gare Saint-Charles fonctionnera comme une plate-forme piétonne très simple à utiliser, qui donnera accès à tous les transports - TGV, TER, bus, cars - sous laquelle on trouve le parking, puis le métro ! Tout cela au coeur d'un quartier qui compte 10 000 étudiants et 10 000 emplois administratifs. On a recréé un nouveau « centre » à la fois local et régional."

10.6.07

9.6.07

Rencontre avec Zaha Hadid

Zaha Hadid signe le futur siège social du Groupe CMA CGM Prix Pritzker 2004, l’architecte anglo-irakienne Zaha Hadid a été retenue pour concevoir le futur siège social du Groupe CMA CGM.
Rencontre avec cette architecte de renom qui explique son projet.
Vous avez créé le futur siège du Groupe CMA CGM, que ressentez-vous ?
C’est pour moi un grand privilège d’avoir été choisie par Jacques R. Saadé pour concevoir le futur siège de CMA CGM, premier armateur français de transport en conteneurs et troisième mondial. Pour nous, chaque projet est unique et bénéficie de la plus grande considération de nos équipes, qu’il s’agisse de bâtiments officiels ou de simple prototypes. Ceci étant, le siège de CMA CGM est un projet capital pour notre bureau d’architectes Zaha Hadid.
Y a-t-il une idée, une forme,qui s’impose constamment dans vos créations,un peu comme une signature ?
Depuis les années 60, je m’efforce de créer des constructions au sol qui ne soient pas des barrières. En étudiant la façon dont les bâtiments se fondent dans leur environnement, j’ai eu l’idée de faire du rez-de-chaussée de l’immeuble un espace de continuité avec l’extérieur. De fondre l’espace privé dans l’espace public, comme si c’était une rue ou un parc. Depuis 35 ans, j’explore inlassablement cette inter-pénétrabilité de la jonction critique entre les bâtiments et le sol.
Pouvez-vous expliquer en quoi le design de la tour reflète les activités de CMA CGM ?
En forte croissance sur le marché mondial, le Groupe CMA CGM a su parfaitement s’adapter aux différents marchés locaux tout en conservant sa propre identité. Nous ne pouvions nous permettre de construire un gratte-ciel aux étages identiques, structure trop conventionnelle et trop restrictive pour une organisation multinationale telle que CMA CGM. La superposition simple d’étages que l’on trouve dans une tour de bureau traditionnelle donne lieu à une pauvreté de communication et ne correspond pas aux relations commerciales sophistiquées de ce groupe. La conception de la tour du futur siège CMA CGM se devait d’intégrer des niveaux de complexité qui s’organisent et s’articulent dans l’espace afin de refléter au mieux les relations sociales existant entre tous les salariés du Groupe.
Comment avez-vous réussi à intégrer harmonieusement ce bâtiment dans la ville de Marseille ?
La conception de la nouvelle tour CMA CGM illustre notre volonté d’intégrer cette tour dans un environnement qui soit dans la continuité de l’énergie du tissu urbain. Nous avons beaucoup travaillé pour créer un projet dont la dynamique “verticale” soit le reflet de l’énergie “horizontale” qui se dégage de la rue et de la ville et qui soit adapté aux multiples facettes du Groupe CMA CGM. Le concept unique de cette nouvelle tour de bureaux est le résultat d’études attentives à partir du tissu urbain de Marseille et à partir des besoins de CMA CGM. Le résultat est un immeuble élégant, fluide et sculptural qui s’inscrit intégralement dans la ville. Nous ne pensons jamais une création seulement dans le seul but de créer un bâtiment emblématique. Nous avons créé là une tour asymétrique et différenciée en prise directe avec le milieu environnant qui permet d’abriter une grande variété d’environnements et d’espaces de travail.
La ville de Marseille vous a-t-elle particulièrement influencée pour la création du futur siège du Groupe CMA CGM ?
Marseille est une métropole portuaire cosmopolite qui, au cours des siècles, a subi l’influence de nombreuses cultures. Il était important de conserver ce caractère international pour le futur siège d’une des sociétés internationales les plus respectées de la ville. L’emplacement de la tour, à proximité du port et de l’une des grandes autoroutes qui desservent la ville, a été pour nous l’occasion unique de créer un véritable point de repère qui constitue un trait d’union entre la ville et la mer.La tour CMA CGM constituera un solide élément vertical en symbiose avec les autres symboles de Marseille: La Major ; la Basilique Notre-Dame de la Garde ; le Fort St-Jean et le Château d’If. En introduisant les éléments horizontaux au niveau des étages inférieurs de la tour, le nouveau siège prend “racine” directe dans le tissu urbain environnant.
Que ressentez-vous en voyant votre conception devenir réalité ?
La réalisation de la tour CMA CGM représente des dizaines d’années d’études de notre bureau sur la typologie des tours. Elle bénéficie aussi des dernières techniques de conception et de construction, que nous suivons de très près. Nous apprécions particulièrement les projets aux ambitions structurelles et je pense que la tour CMA CGM illustre parfaitement l’excellente relation de symbiose qui a existé avec les ingénieurs.
En tant que femme,comment vous-êtes vous fait connaître dans ce “monde d’hommes”?
J’ai quitté Beyrouth au début des années 70 pour suivre des études d’architecture à Londres. Il se peut que ce soit ma personnalité affirmée qui m’ait donné cette soif de réussite, plutôt que le fait d’être une femme, mais j’ai toujours été courageuse. Si j’ai réussi aujourd’hui cela a été au prix d’un très long combat. Je pense que ceci m’a rendue plus forte et plus déterminée – et se reflète peut-être dans mon architecture – mais ce sont les années de dur labeur qui ont mené au succès. “ La tour, véritable point de repère, constitue un trait d’union entre la ville et la mer ”

8.6.07

Envie de ballades...

[Conférence] Jeudi 14 juin
Aménagement urbain, démocratie active, communauté environnementale >>> Dans le cadre du séminaire de recherche ouvert : Pour un habitat soutenable. Les déchets, collecte, tri, compostage... Beaucoup plus qu'une simple affaire de poubelles...Le détail du contenu et les intervenants seront précisés ultérieurement.
Lieu : [13002] EHESS- Marseille - Vieille Charité (Salle A -2ème étage) - 2 rue de la Charité - 13002 MarseilleRenseignement : 04 91 14 07 27Horaires : 17h-19hOrganisation : Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales - 2 rue de la Charité - 13002 MarseilleTéléphone : 04 91 14 07 27

[Visites] Samedi 16 juin
Balade urbaine >>> « Visite de l'Etablissement Noilly -Prat », 6ème Arrdt. avec Nicole Nerieux
Lieu : [13015] 13015 MarseilleRenseignement : 04 91 31 54 93Horaires : RDV 14h30 à l'angle de la rue E.Rostand et de la rue Sainte Victoire. Proximité métro CastellaneOrganisation : AMIEU - Atelier marseillais d'Initiatives en Ecologie Urbaine - 66 rue d'Aubagne - 13001 MarseilleTéléphone : 04 91 31 54 93


[Visites] Samedi 16 juin
Le bel ordinaire >>> Balade architecturale à l'attention de ceux que le béton et les angles droits n'effraient pas ... par Nicolas Mémain : Lecture du paysage de l'autoroute Est
Lieu : [13] MarseilleRenseignement : 04 91 47 87 92Horaires : Départ 10h à confirmerConditions accès : Inscription préalable, visite organisée en minibus, 3 € de participationOrganisation : Art-Cade - 35b rue de la bilbiothèque - 13001 MarseilleTéléphone : 04 91 47 87 92


[Exposition] Jusqu'en juin
Histoires de Maisons >>> la Maison de l'Architecture et de la Ville PACA accueille l'exposition itinérante d'Arc en Rêve sur l'habitat individuel. L'exposition rassemble 43 maisons réalisées pour la plupart, présentées sous forme de 43 maquettes. Il s'agit ici de mettre l'accent sur une démarche amorcée par Périphériques et arc en rêve centre d'architecture en 1997, avec l'exposition «36 modèles pour une maison», qui s'attachait à montrer que la maison d'architecte n'était pas l'apanage des grandes fortunes, mais un rêve accessible à tout un chacun.
Lieu : [13006] Maison de l'Architecture et de la Ville PACA - 12, bd Théodore Thurner - 13006 MarseilleRenseignement : 04 96 12 24 05Horaires : Lundi - Vendredi 9h-13 et 14h-18Conditions accès : entrée libreOrganisation : Maison de l'Architecture et de la Ville PACA - 12, bd Théodore Thurner - 13006 MarseilleTéléphone : 04 96 12 24 05


[Visites] Tous les mercredis
Promenades architecturales >>> pour découvrir les quartiers Arenc, Joliette, Saint-Mauront et La Villette. Plus que des visites guidées, ces promenades sont des temps de rencontres et de discussions autour de questions touchant à l'architecture et à l'urbanisme.
Lieu : [13] MarseilleRenseignement : Horaires : 14h. Réservations et renseignements au 06 25 31 14 94Conditions accès : Organisation : En Italique - 3, square Protis - 13002 MarseilleTéléphone : 06 25 31 14 94

5 000 000 000

5 milliard d'euro par an sur le budget de l'État pour déduire les intérêts d'emprunts immobilier, c'est l'équivalent de 70 000 logements sociaux construits par an ! Il veut une France de propriétaire, il aura une France de SDF !

7.6.07

Chapeau

Le centre du design de Marseille organise un ensemble d’évènements sur l’Ecodesign.
La bibliothèque de matériaux émergents « Materio » interroge les préjugés sur l’éco-emballage dans une exposition sur le recyclage des matéraux. Avec l’ambition de démolir les préjugés qui circulent sur l’existence de « Bons » ou de « mauvais » matériaux, la présentation invite le visiteur à raisonner la question de développement durable en terme de cycle de vie complet et à prendre en compte un vaste ensemble de paramètres.
Sur la plage du Prophète, le recyclodrome installe un salon équipé d’objets anciens et retouchés. Les visiteurs sont invités à s’y installer pour prendre part aux discussions sur l’art de la récup’. Martine Camillieri détourne les emballages et entretient un art de la récupération destiné à enjoliver le quotidien. Elle revisite les déchets avec fantaisie et met en valeur les potentialités insoupçonnées des emballages. Les refusés ( Benedetto Bufalino et Victor Vieillard) interviennent sur la corniche du président Fitzgerald Kennedy en plaçant des chapeaux et casquettes surdimensionnés dont la principale fonction est de créer des zones d’ombre sans altérer la vision panoramique du site ; Le nuit tombée, leur rôle s’inverse et les couvrent chefs s’illuminent pour éclairer la promenade. Le forum Point P proposera une exposition sur les maisons en bottes de pailles jusqu’au 7 juillet.

photo Les refusés (les.refuses@yahoo.fr)
photo Les refusés (les.refuses@yahoo.fr) photo agence de presse http://www.reportages-press.com/ photo agence de presse http://www.reportages-press.com/
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