Le président de la République, lors de ses voeux aux représentants du monde culturel mardi à Nîmes, a exprimé le souhait "que l'architecture puisse véritablement vivre dans notre pays, qu'il y ait des grands projets".
"Il ne faut pas avoir peur des architectes, il ne faut pas avoir peur de l'architecture, au contraire. Il faut leur dire: 'tirez les conclusions des échecs des 50 dernières années et imaginez la ville de demain'", a déclaré le chef de l'Etat, défendant le lancement de la grande consultation internationale qui doit s'achever en février, avec dix équipes d'architectes chargées de plancher sur l'avenir du "Grand Paris". "Chaque époque doit porter des gestes architecturaux", a-t-il ajouté, exprimant le souhait "que l'architecture puisse véritablement vivre dans notre pays, qu'il y ait des grands projets".
"Débat accablant sur la hauteur"
"On a envie d'un peu d'ambition, de grands projets, de réflexion sur ce que peut être la ville de demain. On ne peut pas simplement être dans une gestion un peu au jour le jour. On a besoin de bouger ça", a-t-il encore lancé. Il a en outre jugé "accablant" le débat sur la hauteur des tours dans la capitale. "Il y a les 'pour' les tours, les 'contre' les tours. C'est comme le débat sur la densité... Si vous allez à New York, y a-t-il un débat sur les tours? Pourtant New York est une ville absolument magnifique. En général, les lieux architecturalement les plus appréciés sont les endroits où il y a le plus de densité", a-t-il dit, prenant l'exemple de l'Ile-Saint-Louis à Paris.
"Interdictions de tous les côtés"
"Il faut que nous (les) encouragions y compris en allégeant un peu le droit de l'urbanisme qui est devenu parfaitement abscons", a jugé le chef de l'Etat. "On est allé trop loin dans les règles, dans les cahiers des charges, dans les interdictions de tous les côtés, ce qui fait que maintenant la moindre association peut, pour de très mauvaises raisons, empêcher la réalisation de tous les projets," a ajouté M. Sarkozy. "La prime est donnée à celui qui prend le moins de risque. Comme ça, on est sûr de pas avoir de bonnes surprises, les mauvaises, elles, sont garanties", a-t-il ajouté. Evoquant les audaces architecturales réussies, il a par exemple jugé que "M. Mitterrand a parfaitement bien fait de mettre la pyramide de Pei -quel courage, quelle ambition!- au coeur du Louvre".
"Il ne faut pas avoir peur des architectes, il ne faut pas avoir peur de l'architecture, au contraire. Il faut leur dire: 'tirez les conclusions des échecs des 50 dernières années et imaginez la ville de demain'", a déclaré le chef de l'Etat, défendant le lancement de la grande consultation internationale qui doit s'achever en février, avec dix équipes d'architectes chargées de plancher sur l'avenir du "Grand Paris". "Chaque époque doit porter des gestes architecturaux", a-t-il ajouté, exprimant le souhait "que l'architecture puisse véritablement vivre dans notre pays, qu'il y ait des grands projets".
"Débat accablant sur la hauteur"
"On a envie d'un peu d'ambition, de grands projets, de réflexion sur ce que peut être la ville de demain. On ne peut pas simplement être dans une gestion un peu au jour le jour. On a besoin de bouger ça", a-t-il encore lancé. Il a en outre jugé "accablant" le débat sur la hauteur des tours dans la capitale. "Il y a les 'pour' les tours, les 'contre' les tours. C'est comme le débat sur la densité... Si vous allez à New York, y a-t-il un débat sur les tours? Pourtant New York est une ville absolument magnifique. En général, les lieux architecturalement les plus appréciés sont les endroits où il y a le plus de densité", a-t-il dit, prenant l'exemple de l'Ile-Saint-Louis à Paris.
"Interdictions de tous les côtés"
"Il faut que nous (les) encouragions y compris en allégeant un peu le droit de l'urbanisme qui est devenu parfaitement abscons", a jugé le chef de l'Etat. "On est allé trop loin dans les règles, dans les cahiers des charges, dans les interdictions de tous les côtés, ce qui fait que maintenant la moindre association peut, pour de très mauvaises raisons, empêcher la réalisation de tous les projets," a ajouté M. Sarkozy. "La prime est donnée à celui qui prend le moins de risque. Comme ça, on est sûr de pas avoir de bonnes surprises, les mauvaises, elles, sont garanties", a-t-il ajouté. Evoquant les audaces architecturales réussies, il a par exemple jugé que "M. Mitterrand a parfaitement bien fait de mettre la pyramide de Pei -quel courage, quelle ambition!- au coeur du Louvre".