Moment de la vie marseillaise. voici réédité en ligne un texte qui ne saurait échapper à vos yeux gloutons et avides de sensations fortes :
"Toi ma ville"
J'suis là, des vagues dans l'âme. A ce fameux détour de rue Où je t'ai rencontrée, Tu me disais "Never", Et moi je me pointais, Même un peu avant l'heure: 8h30. grâce au dernier tram.
Ton terrier est le métro, Le meilleur pour poser tes lapins, Je suis tombé dans tes panneaux ! Alors, j'ai tracé jusqu'à ta porte: Ouais, j'ai trouvé une perspective Une qu'on imagine en plan, Même pas triomphale en définitive ! Et du vent qui courbait tes passants.
Tu t'effaçait à force de ma traque. Alors vite: j'ai mis mon auto, Pour m'abandonner dans tes bretelles, Et j'ai déboulé su' l'cardo. Finalement, j'me suis trouvé égaré, Et garé. Une fois encore. Pour ne pas me perdre, J'ai semé mes semelles. Et filé.
Avec toi, je me sens folle, Je monte dans tes bus, Je t'aime sans mur, sans ceinture. Ceinture de chasteté Chaste t'es ? Toi qui laisse le premier Venu fouler ton pavé, J'arrive dans la rue Terrusse, Et je dévale dans les rigoles Jusqu'à l'église – rue soit louée ! Je connais ton visage au point du jour, Je te connais à guichet fermé Et pour toujours, Je connais tes boulangères, Tes commères aussi. Je préfère tes boulangères.
Notre histoire en blanc, Maintenant je vais m'asseoir, Fatigué sur ton banc D'essai… histoire de voir.
5 commentaires:
oui... ça marche !
Longue vie à ce blog.
C'est chouette un nouveau blog... Que celui-ci dure longtemps et augure de grands débats!
SI JE N'MABUSE,ON EST MODERNE... A JAMAIS !
Moment de la vie marseillaise.
voici réédité en ligne un texte qui ne saurait échapper à vos yeux gloutons et avides de sensations fortes :
"Toi ma ville"
J'suis là, des vagues dans l'âme.
A ce fameux détour de rue
Où je t'ai rencontrée,
Tu me disais "Never",
Et moi je me pointais,
Même un peu avant l'heure:
8h30. grâce au dernier tram.
Ton terrier est le métro,
Le meilleur pour poser tes lapins,
Je suis tombé dans tes panneaux !
Alors, j'ai tracé jusqu'à ta porte:
Ouais, j'ai trouvé une perspective
Une qu'on imagine en plan,
Même pas triomphale en définitive !
Et du vent qui courbait tes passants.
Tu t'effaçait à force de ma traque.
Alors vite: j'ai mis mon auto,
Pour m'abandonner dans tes bretelles,
Et j'ai déboulé su' l'cardo.
Finalement, j'me suis trouvé égaré,
Et garé.
Une fois encore.
Pour ne pas me perdre,
J'ai semé mes semelles.
Et filé.
Avec toi, je me sens folle,
Je monte dans tes bus,
Je t'aime sans mur, sans ceinture.
Ceinture de chasteté
Chaste t'es ?
Toi qui laisse le premier
Venu fouler ton pavé,
J'arrive dans la rue Terrusse,
Et je dévale dans les rigoles
Jusqu'à l'église – rue soit louée !
Je connais ton visage au point du jour,
Je te connais à guichet fermé
Et pour toujours,
Je connais tes boulangères,
Tes commères aussi.
Je préfère tes boulangères.
Notre histoire en blanc,
Maintenant je vais m'asseoir,
Fatigué sur ton banc
D'essai… histoire de voir.
lb
Ah de la poésie...
Merci LB pour ce moment de plaisir...
FA
Enregistrer un commentaire