J'ai retrouvé un article écrit il y a deux ans dans un petit fanzine d'architecture aujourd'hui disparu :
Le Tract !
Le Tract !
Marseille change, Marseille détruit Marseille puis reconstruit un nouveau Marseille. Que cela nous énerve ou que cela nous plaise, qu’on en profite ou qu’on en souffre, finalement on n’y peut pas grand chose. Ces mutations parfois nous attristent : disparition de la passerelle Robert au dessus du Carénage pour laisser la place à des touristes quatre étoiles ; fin programmée de l’éclairage surréaliste du boulevard Longchamp pour un tramway pas encore nommé désir…
Mais de temps en temps, comme par miracle, une vue sur la ville jamais contemplée apparaît. Souvent éphémère le temps d’un chantier, au détour d’une rue, Marseille offre un instant magique qui excite tous nos sens d’architecte.
Mon dernier plaisir, je vous l’offre… Grâce à la démolition d’un vieil hangar, en sortant des ateliers des garages Renault sur le boulevard Michelet, dans l’encadrement d’une porte d’usine : une vision plein cadre sur le Brasilia (1966) de Fernand Boukobza. Bref instant magique rendu possible par la construction d’un immeuble sans âme « néo-impérial ( !) » qui bientôt viendra remplir le vide.
Hommage à l’autre grand immeuble du boulevard Michelet.L’image parfaite d’une architecture moderne fière, debout et optimiste, elle, restera en moi.
Mais de temps en temps, comme par miracle, une vue sur la ville jamais contemplée apparaît. Souvent éphémère le temps d’un chantier, au détour d’une rue, Marseille offre un instant magique qui excite tous nos sens d’architecte.
Mon dernier plaisir, je vous l’offre… Grâce à la démolition d’un vieil hangar, en sortant des ateliers des garages Renault sur le boulevard Michelet, dans l’encadrement d’une porte d’usine : une vision plein cadre sur le Brasilia (1966) de Fernand Boukobza. Bref instant magique rendu possible par la construction d’un immeuble sans âme « néo-impérial ( !) » qui bientôt viendra remplir le vide.
Hommage à l’autre grand immeuble du boulevard Michelet.L’image parfaite d’une architecture moderne fière, debout et optimiste, elle, restera en moi.
NM - LE TRACT#02-2005
NB. Aujourd'hui, deux ans après cet immeuble sans architecture est fini ! Triste tranformation de ce coin du sud de Marseille, alors qu'il y a quarante ans tous les espoirs, toutes les ambitions étaient permises !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire