Le 27 mars dernier, au MAC, il y avait une conférence de Philippe CHIAMBARETTA sur le thème : ENTRE EXCEL ET PHOTOSHOP… ça promettait !
Bref, je m’y suis rendu et je n’ai pas été déçu.
Première remarque complètement gratuite, le mec il maîtrise peut-être bien Excel ou Photoshop mais concernant Word, c’est pas ça ! Je ne veux pas être chiant mais une faute par slide c’est quand même pas terrible pour un mec qui se revendique comme un ultra contemporain, super bien dans la société d’aujourd’hui, top techno, top life quoi…
Ensuite, il se présente comme un économiste de formation puis ingénieur devenu architecte sur le tard. Il précise aussi qu’il est passionné par l’art contemporain bien sûr… Son parcours, sa vie ont fait qu’il a une approche systémique de l’architecture, pardon une stratégie comme il le dit. Il explique et revendique sa méthode conceptuelle entre rigueur et créativité. Entre science et culture… Bref, comment se construire à posteriori un discours là où il n’y en a pas. Car le problème, c’est que le bonhomme n’a pas de discours. Et quand on est un architecte parmi tant d’autres, qu’on produit une architecture très banale, bah on n’a rien à dire. Alors il égrène des lieux communs qu’un étudiant en architecture de troisième année ne tient plus : les tours mixtes ça ne marche pas, le HQE c’est pas bien y a vachement mieux aux States…
Pas de discours, pas d’architecture ou si peu mais l’ego de croire qu’il a inventé quelque chose d’Énorme (la classification typologique en tableau Excel !) et la prétention crasse des pseudo intellectuels de vouloir créer une revue, lieu de rencontre entre artiste, architecte, économiste… Adopter MVRDV pour se construire un discours en décalage observant l’évolution du monde, copier BOERI pour l’idée de la revue, prendre la posture de refuser de faire du logement privé, faire des projets à la rencontre de l’art contemporain et de l’architecture ; voilà les recettes de Philippe CHIAMBARETTA, l’architecte qui confond copie et culture, Excel et littérature, rentabilité et convictions, art et paillettes! Quelle belle stratégie !
La seule vraie question, c’est comment un mec sans talent particulier a réussi à passer de l’architecture expérimentale obscure (un musée en Ukraine, une boite de lumière…) au projet de deux tours jumelles à La Défense (projet vu, revu et rerevu ) ? Et puis comment il arrive à vivre le monsieur, car ce n’est pas avec sa façade à Tours (au demeurant le seul projet présenté vraiment intéressant…) qu’il a réussi à convaincre un promoteur de lui payer les dizaines d’images et de films d’études pour ses deux tours ?Bon la réponse, je l’ai, je suis allé sur son site (http://www.pca-architecture.com/) et j’ai vu des projets au kilomètre, propres certes, mais sans plus ; en tout cas pas de quoi faire une conférence. Et de ceux là… chut, Philippe CHIAMBARETTA, l'architecte stratége, n’en parle pas !
Bref, je m’y suis rendu et je n’ai pas été déçu.
Première remarque complètement gratuite, le mec il maîtrise peut-être bien Excel ou Photoshop mais concernant Word, c’est pas ça ! Je ne veux pas être chiant mais une faute par slide c’est quand même pas terrible pour un mec qui se revendique comme un ultra contemporain, super bien dans la société d’aujourd’hui, top techno, top life quoi…
Ensuite, il se présente comme un économiste de formation puis ingénieur devenu architecte sur le tard. Il précise aussi qu’il est passionné par l’art contemporain bien sûr… Son parcours, sa vie ont fait qu’il a une approche systémique de l’architecture, pardon une stratégie comme il le dit. Il explique et revendique sa méthode conceptuelle entre rigueur et créativité. Entre science et culture… Bref, comment se construire à posteriori un discours là où il n’y en a pas. Car le problème, c’est que le bonhomme n’a pas de discours. Et quand on est un architecte parmi tant d’autres, qu’on produit une architecture très banale, bah on n’a rien à dire. Alors il égrène des lieux communs qu’un étudiant en architecture de troisième année ne tient plus : les tours mixtes ça ne marche pas, le HQE c’est pas bien y a vachement mieux aux States…
Pas de discours, pas d’architecture ou si peu mais l’ego de croire qu’il a inventé quelque chose d’Énorme (la classification typologique en tableau Excel !) et la prétention crasse des pseudo intellectuels de vouloir créer une revue, lieu de rencontre entre artiste, architecte, économiste… Adopter MVRDV pour se construire un discours en décalage observant l’évolution du monde, copier BOERI pour l’idée de la revue, prendre la posture de refuser de faire du logement privé, faire des projets à la rencontre de l’art contemporain et de l’architecture ; voilà les recettes de Philippe CHIAMBARETTA, l’architecte qui confond copie et culture, Excel et littérature, rentabilité et convictions, art et paillettes! Quelle belle stratégie !
La seule vraie question, c’est comment un mec sans talent particulier a réussi à passer de l’architecture expérimentale obscure (un musée en Ukraine, une boite de lumière…) au projet de deux tours jumelles à La Défense (projet vu, revu et rerevu ) ? Et puis comment il arrive à vivre le monsieur, car ce n’est pas avec sa façade à Tours (au demeurant le seul projet présenté vraiment intéressant…) qu’il a réussi à convaincre un promoteur de lui payer les dizaines d’images et de films d’études pour ses deux tours ?Bon la réponse, je l’ai, je suis allé sur son site (http://www.pca-architecture.com/) et j’ai vu des projets au kilomètre, propres certes, mais sans plus ; en tout cas pas de quoi faire une conférence. Et de ceux là… chut, Philippe CHIAMBARETTA, l'architecte stratége, n’en parle pas !
1 commentaire:
Adieu camarade !
Merci pour la qualité de ton fanzine virtuel.
Je serais bref parce que je n'ais pas que ça à foutre!
Ca Fornique grave à paris, la preuve après HTA internacional et ses goddes jumeaux, voilà PCA et son colombin spécialy made pour la dalle de la défonce.
Le pire c'est qu'on en parle même à Marseille.
Bref, tous ça relève bien plus de la psychanalyse que de l'architecture.(merci Sigmund)
Quand au MA_Queue de Marseille,
On se demande ce que peut bien branler la production?
Un petit air de musique pour terminer.
Dansons la carmagnole
Vive le son, vive le son
Dansons la carmagnole
Vive le son du canon !
BOB
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