Quand Fernand Boukobza parle, on l'écoute bien volontier car sa parole est juste :
" à Marseille, nous sommes en train de louper une grande occasion de faire de belles choses : compte tenu de son site magnifique et de sa frénésie constructive, la ville mériterait le meilleur de l'imagition créatrice. En lieu et place nous voyons proliférer une médiocrité généralisée, consensuellement colorée et sans envergure. (...) Des petits objets couverts de tuiles poussent de partout alors que l'on pourrait créer des centaines d'hectares de toitures-jardins et libérer l'espace avec des immeubles de grande hauteur. (...) C'est une régression, tous se passe comme si Le Corbusier n'a jamaus existé. (...) finalement les meilleurs architectes marseillais font les mêmes plans d'appartement que les moins bons, la différence se joue dans des détails (...) Marseille est une ville étonnante où l'on convoque tous les habitants lorsqu'il s'agit de déplacer un trottoir de 30 centimètres, mais pour une ZAC de 30 hectares, cela se passe dans la plus strict intimité. (...) Si j'étais architecte-en-chef de la ville, je serais féroce avec les médiocres."
à bon entendeur...
2 commentaires:
Boukobza fait son méa culpa ou Fernand la gachette a decider d'habiter à Bandol !
Fernand Boukobza a tout à fait raison. La question est posée : Quel projet pour Marseille ? Au niveau architectural, il s'agit bien d'un projet médiocre, sans créativité ... Euroméditerranée en est une vitrine ...
Sans parler de la concertation, à croire que la municipalité confond ce terme avec la communication ...
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